Salut les gars, je vous connais presque tous alors je vais m'exprimer calmement :
une association de pratiquants comme celle de paralpinisme a pour but de défendre l'activité pour l'ensemble des pratiquants.
Dans tous les associations sportives d'alpinisme, escalade, cayak etc... les exemples ne manquent pas. Et les avocats des Fédé travaillent
Dès lors qu'un arrêté comme celui de Cham tombe (biotope, nouvelle zone aérienne etc..) c'est le rôle de l'association de porter d'abord un recours amiable, puis si blocage, un vrai recours devant un tribunal administratif (conseil d'etat en appel) pour justifier le plus souvent l'absence de motivations réelles de l'arrêté.
Vous vous doutez bien que si on interdisait systèmatiquement les pratiques jugées dangereuses, comme l'alpinisme, il y aurait immédiatement recours et les arrêtés tomberaient comme des baseux
Protéger une fleur, un papilon, éviter la dégradation d'un monument public.. CA c'est considéré par les juges, comme une motivation d'arrêté reçevable. Et dans cette démarche, ce n'est pas au pratiquant de se justifier mais à celui qui a proféré l'interdiction.
Ce qui m'agace c'est que l'association parte sur une position assez faible avant même de négocier. Je pense que c'est très mauvais. Comment voulez-vous garder de la marge de négo? Et même pire , avec la crainte d'une interdiction plus globale vous êtes prêts à lâcher (ou presque) le spot d'entrée de jeu. On dirait que certains se voient déjà dans une illégalité totale du paralpinisme, alors même que juridiquement nous sommes dans notre droit!! Car les bases de l'arrêté ne sont pas solides, et on le sait! On est quand même pas des gosses rebelles en train de se faire punir, et l'accepter, parceque on sentait que ca devait arriver tôt ou tard! Pardonnez moi d'exagérer un peu, mais c'est mon ressenti. Je pense que cette position que vous affichez, même si certains la considèrent comme stratégique, est mal perçue par beaucoup.
A mon sens, vous devriez défendre notre activité Bec et ongles d'abord totalement, notamment en faisant intervenir les locaux. Et ensuite lâcher un peu s'il le faut.
Peut-être proposer à la mairie un aménagement du site afin de le sécuriser?